Le Bain des Orcs
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 Rue des Alchimistes

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Not Quite Dead
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Not Quite Dead
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   Posté le 27-06-2005 à 17:08:44   Voir le profil de Not Quite Dead (Offline)   Envoyer un message privé à Not Quite Dead   

21h30

Nikola Tropof était à sa fenêtre, en attendant que la distillation délicate à laquelle il se livrait se soit achevée. Impatient de pouvoir progresser dans son expérimentation, il fixait la rue d'un oeil morne.

C'est tout à fait par hasard qu'il prit conscience d'un phénomène étrange en contrebas: son voisin, Darven Lacornue, réintégrait ses pénates en donnant le bras à une jeune fille ma foi... plutôt charmante, pour autant que les luminaires permettaient d'en juger. Saisi, il les suivit du regard.

Ce pauvre Lacornue commençait à perdre le sens des priorités!

Un tintement signala à Tropof que la réaction était parvenu à son terme.

***


Après avoir épuisés tous les sujets de convenance, la conversation de l'alchimiste avait une fois de plus glissé sur son travail et les fascinants mystères de la nature. Sans vraiment écouter, tout à ses manigances, Eugénia s'était contenter d'opiner de temps à autre et de lâcher une exclamation admiratrice lorsque les envolées presque lyriques de Darven semblait l'y inviter.

Elle était ainsi parvenue au 25, rue des Alchimistes, où demeurait sa conquête de la soirée. Après fait joué une petite clef métallique, Lacornue s'était galament effacé pour lui permettre d'entrer.

A la lueur des lampadaires publics, il alluma avec précaution une lanterne à proximité de la porte qu'il referma ainsi. Il éleva le bras pour éclairer la pièce et en faire les honneurs à Eugénia.

La flamme révéla à la sorcière un épouvantable capharnaüm mêlant avec art le sens du rangement propre aux célibataires endurcis et l'organisation brouillonne des professeurs de chimie. Non loin d'une mixture grisâtres aux reflets métalliques, des restes de casse-croûte se partageaient une table avec un appareil bizarroïde et une paire de chaussettes bariolées rongées par de l'acide. Sur un meuble, un bon nombre de flasques se tenaient en équilibre précaire, à côté d'un instrument de mesure fait à l'image d'une vipère. Sur deux barils portant la mention "Danger!!!!! Inflammable!!!!!" se trouvait une cage couverte d'un drap rongé aux mites dont s'échappait de temps à autre un couinement contrarié. Le tissu s'agitait, sous l'influence de la créature qui y était enfermée, ou du courant d'air qui provenait du carreau cassé d'une fenêtre, dont les éclats de verres jonchaient encore le sol. Les escaliers qui montaient à sa droite devaient conduire à la chambre du propriétaire, sans doute aussi crasseuse que le rez-de-chaussée, cependant que le sous-sol renfermait vraisemblablement au fascinant laboratoire qu'il brûlait de lui faire visiter.

Eugénia était ravie que la lumière tremblotante de la lanterne laisse les recoins de la pièce dans l'ombre. Cela lui épargnait sans doute la vue de sous-vêtements pouilleux étendus au-dessus de seaux de méthane.
Kibelir
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Kibelir
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   Posté le 28-06-2005 à 00:17:28   Voir le profil de Kibelir (Offline)   Envoyer un message privé à Kibelir   

Nikola crut entendre un bruit derrière lui, il savait que le petit tintement qu'il venait d'entendre provenait de la savante installation qu'il avait mis en place dans son grenier, cependant, il ne réagis pas tout de suite. En effet ce qu'il venait de voir par sa fenêtre le troubla quelque peu, il n'avait aucun souvenir d'avoir déjà vu son voisin Darven avec une femme, lorsque celui-ci disparut, il se ressaisit et se retourna vers son expérience en se promettant de ne plus jamais se déconcentrer lors d'expérience aussi difficile que celle-ci.

Il saisit la petite fiole dans laquelle le résultat de la distillation se trouvait, la rangea sur un petit établi avec quelque autres fioles de diverses couleurs. Il devait maintenant modifier l'installation afin de préparer la suite de l'expérience. Il éprouvait une grande peine à se concentrer depuis la vision de tout à l'heure.
"Une charmante jeune femme dans la rue des alchimistes, avec Darven en plus, décidément tout peut arriver" pensa-t-il. Totalement absorber par ses pensées, il oublia d'éteindre la flamme qui chauffait un petit bocal en verre avant de le retirer, il s'ébouillanta et laissa échapper le récipient brûlant sur le sol en lachant un cride douleur qui aurait réveiller un sourd. Le récipient se brisa en petits éclats, il eu juste le temps de reculer avant que le liquide encore chaud ne se répande sur le sol. Dans son mouvement, il faillit renverser la petite étagère sur laquelle il venait de poser sa fiole, il s'avança avec précaution vers la petite flamme et l'éteignit pour éviter d'autre mésaventure de la sorte. Ensuite, il enleva les morceaux de verre brisés qui recouvrait une partie du sol et alla chercher les ingrédients pour la phase finale en faisant bien attention à tous les détails. Malgré les brûlures de ses paumes, il continua son expérience.

Il était faché contre lui-même, un moment d'inattention avait faillit réduire une journée arrassante de travail à néant, et tout ça à cause d'une femme!
Pelagie
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Pelagie
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   Posté le 01-07-2005 à 17:31:11   Voir le profil de Pelagie (Offline)   Envoyer un message privé à Pelagie   

Eugénia évita de se retourner pour faire face à son hôte, le dégout qu'elle éprouvait était à son comble et elle dût faire de grand effort de maîtrise pour ne pas s'enfuir. Son calme repris Eugénia afficha son plus beau sourire et se retourna en s'extasiant d'une voix forte:

"C'est extraordinaire je n'ai jamais rien vu de pareil (ce n'était là pas un grand mensonge) c'est fascinant on ressent en voyant tout ça le travail. Et je trouve cela fascinant chez un homme pas vous?"

Darven rougit jamais une femme ne l'avait aussi bien compris qu'Eugénia qu'elle femme incroyable il s'avança dans son entre pour y cherchait une chaise. Eugénia eu dut mal à cacher son visage horrifié quand l'alchimisite avança plus en avant dans son........ horrible taudis il n'y a aucun autre mot qui lui est venu à l'esprit. Son soulagement à fut de courte durée car elle vis effectivement un ramassis de linge blanc ou plutôt qui un jour fût blanc traîner à côté d'un rat immonde.

Eugénia se demanda ce qu'elle faisait ici et se concentra sur l'objectif......le dépouiller et le terme st exact fût son acharnement à se gratter la tête.
Not Quite Dead
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Not Quite Dead
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   Posté le 01-07-2005 à 20:36:38   Voir le profil de Not Quite Dead (Offline)   Envoyer un message privé à Not Quite Dead   

Darven ne revenait pas de la pièce attenante où il était allé chercher cette chaise. Eugénia imaginait bien volontiers que celle-ci devait être au moins aussi désordonnée que le capharnaüm où elle se trouvait, mais l'attente lui paraissait un peu trop se prolonger, à présent.

Et ce bruit? N'avait-elle pas entendu un choc suivi d'un léger gémissement?

A côté de la seconde lanterne qu'il avait allumé à côté d'elle au moment de s'absenter, Eugénia tendait l'oreille. Plus rien.

Et si cet ahuri avait glissé sur une ordure quelconque et s'était brisé le cou?

***


Dans la demeure voisine, une fois les débris occasionnés par sa petite maladresse nettoyée, Nikola Tropof surveillait avec une attention décuplée la vingt-troisième et ultime phase de son expérience. Il observait avec détachement les cloques qui s'étaient développées sur ses paumes craquelées.
Pelagie
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Pelagie
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   Posté le 02-07-2005 à 15:31:51   Voir le profil de Pelagie (Offline)   Envoyer un message privé à Pelagie   

Eugénia fulmina quel abruti, c'est tout de même incroyable qu'il ne soit même pas capable de trouver une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir sans qu'il lui arrive quelque chose.

Tout en essayant de se calmer Eugénia prit la lanterne et se dirigea faire la salle du fond, son dégout fit place à la colère. Se frayant un chemin au milieu de se capharnaüm d'un pas décidé entra dans la pièce.
Not Quite Dead
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Not Quite Dead
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   Posté le 02-07-2005 à 18:15:51   Voir le profil de Not Quite Dead (Offline)   Envoyer un message privé à Not Quite Dead   

Lorsqu'elle franchit le seuil de la porte, ce ne fut pas la saleté écoeurante des lieux qu'elle remarqua tout d'abord, mais Darven, gisant sur le sol, inconscient. Il saignait abondamment de la tête et deux jeunes gens émaciés étaient penchés sur lui. L'un maintenait au sol Darven et semblait le fouiller. L'autre s'était retourné face à la sorcière et lui offrit une grimace édentée qui se voulait un sourire.

« Zenko, charge-toi de notre invitée. »

Deux mains monstrueuses se refermèrent sur la gorge délicate d'Eugénia. Le troisième homme devait se tenir plaqué contre le mur, à gauche du chambranle et la jeune fille était sans doute passé devant lui sans même s'en douter.

Un brouillard rougeâtre se mit à danser devant les yeux d'Eugénia. Au bout d'un temps qui lui parut interminable, la pression se relâcha légèrement et la brute la laissa glisser sur le sol comme un chiffon, tandis qu'elle sombrait petit à petit dans l'inconscience à la manière d'une plume disparaissant dans les profondeurs d'un puits.

« Tu lui brises pas le cou?
- Pas besoin. Elle brûlera avec la baraque. » répondit Zenko en ramassant la lanterne que la sorcière avait laissé tomber durant l'attaque. « Comme l'autre. T'as les clefs?
- Ouaip! J'vais récupérer le produit dans sa cave. Je vous laisse finir ici en haut.
- Okay. »

Elle entendit le glouglou de bidons renversés, un coup de pied, un gémissement. Puis Zenko et son acolyte quittèrent à leur tour la pièce.

Puis le *wouf* de flammes qui se propagent soudainement.

Alors que les flammes se rapprochaient inexorablement de la porte, Eugénia s'abandonna à l'obscurité soyeuse qui cernait de toute part son esprit et réduisait son corps à l'impuissance.
Pelagie
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   Posté le 04-07-2005 à 10:36:25   Voir le profil de Pelagie (Offline)   Envoyer un message privé à Pelagie   

La fumée qui entra dans la gorge rougie d'Eugénia la fit tousser et la douleur se fit de plus en plus pressante, Eugénia essaya tant bien que mal d'ouvrir les yeux, une voix dans sa tête lui répétait "Lèves-toi, lèves-toi." Et c'est au prix de mille efforts que les muscles de la sorcière se mirent à bouger, maitenant elle ne sentait plus seulement la fumée mais également la chaleur et ceci la poussa à se lever la peur de mourir sans avoir put régler leur compte à ses vauriens n'était tout simplement pas possible.

Quand elle fut debout elle observa la pièce qui l'entourait elle prit du tissu qui traîner sans même se demander à quoi il avait pu servir le souleva à ses narines et ne senti aucune odeur d'alcoohl ou de produits inflammableset le glissa sous la porte pour empêcher la fumée de pénétrer la pièce et elle se mit en quête d'eau.
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